Eternelle Quête du Pouvoir
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 Elena Cortés Villanueva

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Elena Cortés Villanueva

Elena Cortés Villanueva


Nombre de messages : 3
Age : 40
Date d'inscription : 26/03/2008

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Age: 33 ans
Métier: Danseuse et strip teaseuse
Adresse: Le Cabaret

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MessageSujet: Elena Cortés Villanueva   Elena Cortés Villanueva Icon_minipostedMar 1 Avr - 0:44

[center]I. Sur votre Personnage

A. Informations de base :

Nom : Cortés Villanueva
Prénom : Elena
Date de naissance / âge : 26 Mai 1806 / 33 ans
Père : Ignacio Fernadez Garcia Cortés
Mère : Eleanor Andrea de la Vega Villanueva
Frères/soeurs : Elena est l’aînée d’une famille de trois enfants, elle a un frère Esteban et une sœur Constanza
Baguette : 32,5 cm en bois de chène avec à l’intérieur une écaille de dragon

B. Personnalité

Caractère ( 10 lignes) :

Elena est une jeune femme qui sous ses airs de poupée cristallisée dans une beauté intemporelle et délicate révèle un caractère paradoxal. Le cadre de son travail l’oblige à faire profil bas devant la horde de tous ces aristocrates pétris de testostérone qui fréquentent le cabaret. Mais au fil des ans, elle a su laisser de côté cette soumission imposée pour doser savamment sa docilité et imposer le respect à ses clients. Sa jeunesse avait été un atout à double tranchant lorsqu’elle entra dans ce milieu obscur baigné de la moiteur de ces alcôves bardées de poufs, de sofas aux motifs orientaux . En effet, à 21 ans les habitués se disputaient cette toute jeune fille débarquant de sa campagne catalane mettant à nue sa fragilité en même temps que son corps. La patronne était satisfaite, sa nouvelle recrue attirait l’œil et par là même l’argent. Elle la couvrit de parures et de bijoux qui, bien qu’ils n’aient pas grande valeur scintillaient comme des apparats de princesse.
Les années passèrent et l’innocence craintive se transforma en résignation, la résignation en une force noire et détachée qui loin de ternir le charisme ensorcelant qui émanait d’elle le renforça attirant sur ses épaules chargées du poids d’un lourd passé la poussière d’étoiles de la gloire. Cette gloire, elle l’aspirait, comme le semblant d’une énergie de vie qui lui permettait de relever la tête lorsque sa solitude lui giflait le visage, certains soirs de désespoir.
Son origine modeste lui laisse une certaine humilité, sous ses airs impériaux de Reine de la Nuit qu’elle affiche à la clientèle demeure une âme douce et sensible. Combien d’oisillons égarés franchirent le seuil de cet univers feutré pour brûler leur vie en même temps que leurs ailes à peine écloses ? Elle ne saurait le dire étant à un moment donné l’un d’eux.
Elena les considéraient un peu comme ses jeunes sœurs mais quelle rude tâche quand l’attention n’est pas réciproque et qu’elle-même ne doit compter que sur sa solitude et ses blessures. Néanmoins l’une d’elle se distingua parmis toutes, Lowena, une perle issue d’une lignée prestigieuse de sorciers. Mais comment de telles princesses pouvaient être désanchantées au point d’échouer dans les bas fonds ? Ses raisons lui appartenaient mais bientôt la puissante amitié qui se tissa entre elles lui révéla ces secrets et en retour, elle lui confia les siens.
Son sens de la pédagogie lui permettait de faire de ces poupées perdues des danseuses extraordinaires, quand à celui de la psychologie, il était aussi soumis au cœurs de ses camarades qui savaient trouver en elle écoute et réconfort.
Comme les enfants qu’elle n’aurait jamais, comme l’amour qu’elle désespérait de donner un jour à un homme qui saurait lui faire oublier toutes ce souillures, elle pansait leurs blessures sans que personne ne s’occupe des siennes.


Ce qu'il aime / n'aime pas :

Elena aime la danse, son métier lui permet de pratiquer des tempos venant des quatres coins du globes : la lascivité des geishas du Japon, le vertige des mouvements orientaux, la vivacité des Andalouses dont le numéro est sa botte secrète. Elle est espagnole et ce flamenco endiablé est une prolongation d’elle-même soumettant l’assemblée d’hommes à un pouvoir qui dépasse l’objectivité de la magie qu’ils ont l’habitude de pratiquer. Elle aime aussi la sensualité et sait en jouer à la plus grande satisfaction de la patronne du cabaret qui voit ses recettes monter crescendo au fur et à mesure que les aristocrates défilent dans sa loge. Elle est aussi fière et sophistiquée, elle aime les parures et les belles robes pour lesquelles elle économise pour s’en procurer de temps en temps, son maigre cachet se retrouvant vite amputé mais qu’importe. Elle doit être belle, briller, faire luire son regard de biche tantôt provocant tantôt mélancolique mais toujours mystérieux.
Mais les goûts de la jeune femme s’étendent plus loin que ces critères faisant d’elle une sorte de reine solitaire et marginale de l’amour. Sous cette carapace faite de superficialité et d’orgueil elle aime l’honnêteté et le respect. Au fond d’elle vibre une fibre qu’elle aimerait tant dévoiler à quelqu’un qui la regarderait autrement qu’une poupée de foire, tant d’amour à donner, tant de larmes qu’elle épanche sur les joues marbrées de fond de teint de ses amies de mauvaise fortune alors que seule la solitude répond à sa propre détresse. Elle aime, elle aimerait recevoir un tantinet de tendresse pour lui faire oublier les cicatrices du passé.

Elle n’aime pas la grossièreté bien qu’elle passe son temps à la côtoyer et en faire les frais. Elle exècre la saleté que certains clients sous leurs riches parures ont l’infinie délicatesse de lui présenter. Comment mener à bien sa besogne quand on a le cœur au bord des lèvres. Elle avait refusé, une fois, deux fois mais sa supérieure hiérarchique lui avait à chaque occasion montré qu’elle ferait mieux de ne pas se défiler si elle voulait garder sa place. Ainsi elle avait appris à la supporter bien que ce soit une véritable torture.
Elle déteste aussi le machisme des hommes, l’arrogance de certaines filles qui à peine arrivées au cabaret se prennent pour les stars du podium alors que leur cervelle et leur expérience ne pèsent à elles deux guère plus lourd qu’un petit pois.
Enfin elle porte en horreur le fanatisme, elle quitta l’Espagne pour fuir l’oppression et jamais elle n’aurait imaginé tomber encore plus bas en Irlande. Elena ne suivit pas vraiment l’actualité mais la montée au pouvoir de ce mage noir ne lui disait rien qui vaille. Elle n’aime pas ses principes de pureté ayant toujours trouvé de telles considérations absurdes, et puis cet aristo un peu trop ambitieux à son goût ne devait pas avoir de réelles affinités avec des immigrées telles qu’elle et nombreuses de ses amies de scène.
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MessageSujet: Re: Elena Cortés Villanueva   Elena Cortés Villanueva Icon_minipostedMar 1 Avr - 0:45

Histoire :

[Elena naquit à Terragona en Catalogne, le long de la côte orientale espagnole au printemps de l’année 1806. Fille aînée d’Ignacio Frenandez Garcia Cortés et Eleanor de La Vega Villanueva, elle reçut une éducation de bonne famille. L’union de son père avec De la Vega fit de lui l’héritier de la colossale entreprise de transformation de coton appartenant au père de son épouse faisant d’eux des bourgeois respectés. Mais il voulait un fils, un homme à qui il transmettrait son savoir et son empire fraîchement construit. Aussi, à la naissance d’Esteban, il se désintéressa d’Elena qui auprès de sa mère trouva attention et réconfort.
Eleanor, la belle, la douce Eleanor… De constitution délicate, elle n’en demeurait pas moins resplendissante d’une grande beauté pétrie de ses origines andalouses : brune, des yeux de biche aussi profond qu’un velours de jais, un visage semblant tracé dans du cristal. La petite fille était fascinée par elle, toutes ces merveilleuses histoires dont elle avait le secret, par ses doigts courant sur le clavier d’un piano dont sortait des notes d’une pureté délicieuse.
Elena appris à en jouer tout comme elle appris à lire, à broder et à faire tout ce qu’une petite fille du monde doit savoir faire.
Mais sa mère attendit un troisième enfant mais à la naissance de ce dernier, ou plutôt cette dernière, elle perdit la vie. Non… Eleanor ne pouvait avoir disparu à jamais…

L’univers d’Elena s’écroula alors, une nurse replète et revêche avait remplacé sa maman si douce et bohême, un nourrisson passait sa journée à lui crier dans les oreilles, ce monstre qui avait arraché la vie d’Eleanor.
Bien que ce ne soit pas la faute de la petite créature, l’enfant qu’elle était la considérait comme une criminelle et ce sentiment perdura jusqu’à ce qu’elle quitte l’Espagne pour l’Irlande.
Les années passèrent, une terrible crise économique provoqua la fermeture de l’usine d’Ignacio qui, pour régler les salaires de ses anciens ouvriers au bord de l’anarchie, dut vendre la demeure ancestrale des De la Vega. Il ne pu se résigner à abandonner son ancien statut et par là même ne chercha pas vraiment à retrouver du travail. Il voulait l’argent facile et commença jouer aux cartes, dilapidant ce qui restait de l’héritage.
Ainsi la famille se retrouva sans ressources et à coup de pied dans les fesses, l’ancien industriel alcoolique qui ne se préoccupait plus du quand dira-t-on, envoyait ses deux aînés dans la rue quémander quelque sous.
Ayant connu l’autrefois, Elena et Esteban ne pouvait que constater l’ampleur de la déchéance de leur famille. Le salon aux courbes orientales et aux canapés impériaux avaient laissé la place au rez de chaussée d’une maison insalubre dans des quartiers où croupissaient la pire racaille.



Ce soir là, une pluie drue martelait les pavés croupissant de crasse et le jeune garçon toussait à s’arracher les poumons. Une fois de plus, Ignacio les avaient jetés dehors leur sommant de leur rapporter de quoi nourrir la benjamine Constanza et son propre gosier assoiffé de vin rouge. Mais le temps n’avait pas été clément, trempant leurs cheveux, leurs vêtements dépenaillés et faisant pleurer sur leurs visages tirés par la fatigue et la faim des rivières cristallines cachant leurs propres larmes.

« Esteban, rentre à la maison. Tu vas finir par attraper la mort. Tu n’arrêtes pas de tousser et en restant sous la pluie tu vas empirer les choses », conseilla une voix claire et essoufflée.
Son émettrice était une jeune fille dont le visage semblait la réplique parfaite quoique plus jeune de celui de sa mère Eleanor et s’adressait à un gringalet marchant à ses cotés et dont deux immenses yeux noirs ressortaient sur un teint blafard.
-« Non Elena, je ne te laisserais pas déambuler toute seule dans ces rues, je suis ton frère je dois te protéger »

La brunette s’arrêta soudain et posa ses mains sur ses hanches avec un air de reproche :

« Si tu meures de pneumonie ou je ne sais quoi tu ne pourras plus jamais me protéger, ni moi, ni qui que ce soit »

Le regard pétri de fatigue et de fièvre rencontra les iris d’onyx vibrants d’une autorité touchante de sa sœur et sans mot dire, Esteban fit demi tour pour rentrer au logis.
Elena le regarda disparaître dans le brouillard de la ruelle et poussa un léger soupir, elle allait se rendre une fois de plus dans le quartier chic pour attendrir quelque aristocrate charitable qui devant son carton rempli d’allumettes humides lui donnerait de quoi acheter une miche de pain. Elle marcha longtemps, jusqu’à ce qu’une lueur cuivrée teinte le reflet de la pluie sur les pavés. Les réverbères… Si réverbères il y avait c’est qu’elle avait franchit les faubourgs et que l’avenue du centre ville dévoilait une richesse toute relative mais néanmoins présente.
Cette rue, elle s’en souvenait comme d’une caresse, c’était celle de son enfance. C’était sur ses pavés qu’Eleanor l’emmenait de sa démarche gracieuse et que sa main dans la sienne, elle sautillait gaiement et plongeait avec admiration son regard aux reflets dansants dans celui de la belle jeune femme. Une larme coula le long de sa joue rencontrant avec insolence un sillon déjà tracé par la pluie puis elle s’arrêta devant une riche boutique d’où sortaient encapuchonnés de soieries le gratin des notables de la ville.

La main maigre d’Elena se crispa alors sur une manchette immaculé la retenant et attirant l’attention de son propriétaire qui arqua un sourcil la considéra avec une sournoise perplexité :

« Jeune fille ? … Que voulez vous ? »

Sans mot dire, celle-ci lui montra son carton d’allumettes et l’interrogea du regard avant de rétorquer :

« Elles sont de bonnes qualités, je les aient faites moi-même avec de bons fagots, je vous en prie Milord , 2 pour 1 peseta 50 »

Un sourire sur les lèvres, l’homme baissa les yeux sur la piteuse marchandise avant de capturer de nouveau les prunelles vibrantes d’épuisement et de désarroi de son interlocutrice. Faisant un pas vers elle il la saisit par l’épaule et l’attira dans une ruelle voisine. Une boule scella la gorge d’Elena qui referma bien vite son carton d’allumettes pour ne pas en perdre la moitié et son dos heurta violement le mur.

« Ma douce enfant », minauda l’aristocrate en passant sa main amidonnée sur la joue mouillée de pluie et de pleurs. « Tu n’iras pas loin avec ça mais tu peux faire mieux… Bien mieux »

Sans cérémonie, il scella ses lèvres aux siennes avec fièvre et l’attira contre lui. La brunette sentit ses genoux trembler en même temps que la peur enflait dans son cœur comme un poison.
Ce soir là, dans la clandestinité de ce porche à l’abri des regards, il lui vola ses rêves enfouis, ses espoirs et son innocence. Il détruisit les fragiles fondements de son discernement épuisé pour en distiller un autre, plus insidieux mais ô combien plus aisé.

Une fois sa besogne accomplie, il la libéra et tira de sa poche deux écus dorés qu’il assena d’autorité dans sa poigne encore tremblante. Puis il lui glissa un morceau de papier qu’elle porta à ses yeux avec fébrilité :

« Don Ramon del Castel ? »

L’aristocrate acquiessa et d’un geste plein de grâce ramassa son haut de forme qui était tombé au sol, l’épousseta avec maniaquerie et le remit sur son crâne.
Puis il inclina légèrement la tête en guise de salut :

« J’espère à bientôt Milady… »

Sa silhouette élancée disparu alors dans la brume sous le regard perdu d’Elena. Que venait-elle de faire ? Qu’avait-elle en main à présent ?
Cette clé était-elle un sésame ou une malédiction ?



Ce soir là, Elena Cortes Villanueva acheta du pain, non pas un pain rassis de la veille mais une miche moelleuse et croustillante, elle acheta aussi des saucisses et du fromage, un jambon et du lait frais. La famille mangea à sa faim même Esteban qui reprit des couleurs et dont l’énergie retrouvée l’empêcha de tomber gravement malade.
Mais bien vite, l’argent vint de nouveau à manquer et la solution s’imposa d’elle-même. Elle lui offrit son corps et sa fierté et en retour elle obtint l’argent convoité.
Le cercle vicieux se poursuivit l’entraînant loin, toujours plus loin de ce qu’elle était réellement, de ce pourquoi elle pensait être sur Terre.
En fait tout ceci n’avait plus de sens, elle couchait, l’argent rentrait et la santé de son frère et sa sœur était plus que satisfaisant.
Combien de temps cela aurait pu durer ? Elle-même ne le savait pas mais l’insurrection ouvrière qui avait coûté à Ignacio l’entreprise de coton avait enflé et fait jaillir de la masse un leader, un individu aux idées que tout le monde avait envie de suivre.
Tout alla très vite, le gouvernement sorcier du pays fut renversé car dans d’autres villes, d’autres avaient eu ce raisonnement et la donne fut changée.
Bientôt une police sillona les rues, que cherchait-elle ? Elena ne le savait et pourtant bien vite son frère la prit à parti :

« Ce pays est devenu trop dangeureux , tu dois partir. Constanza est trop jeune, Père malade », expliqua le jeune homme, ses mains posées sur les épaules de sa sœur dont le reflet de son visage dansait dans les iris sombres du garçon.
« Je m’en occuperais, pars loin d’ici… Ne reviens jamais , je te rejoindrais un jour, je te promets »

-« Estéban non je.. », tenta de répliquer son interlocutrice stupéfaite.

-« Non ! », fit le garçon en posant son doigt sur les lèvres de sa sœur. « Ne dis plus un mot… »

Il tira soudain de sa poche un billet de train , puis un autre de bateau et les fourra dans la main de sa sœur qui baissa les yeux sir ces étranges présents.

-« Southampton ? », ânonna-t-elle en lisant machinalement le nom sur l’une des souches.

-« Oui et là tu prendras le ferry vers l’Irlande »

Puis tout alla très vite, après des adieux écourtés, Esteban se détourna et parti en courant la laissant seule face à un destin qui s’imposait de lui-même.


Elena partit donc en Irlande . Tout était si différent là bas, des bocages étendant leur verdures rencontrant la mer et les rochers, un climat glacé, un soleil si rare ne cessaient de lui faire de l’œil avec curiosité.
Qui était cette toute jeune femme aux yeux aussi noirs que la nuit, à l’ovale parfait, aux traits dessinées aussi finement que si ils avaient été tracés dans du cristal.
Elena avait le visage de sa mère, son apparence fragile et délicate, ses yeux chargés d’une passion mélancolique, résignée reflet des désillusions d’autrefois.
Elle se demanda longtemps ce que l’Irlande avait à lui offrir, mais au fil des rues mouillées par la pluie incessante une lueur bardée de néons attira son attention. Elle se trouvait devant un cabaret dans lequel entrait à la queue leu leu des messieurs tirés à quatre épingles.
Le destin lui faisait-il encore un clin d’œil ?
Finalement elle fini par pousser la porte et le monde du strass, du charme, su sexe pur et dur lui ouvrir les bras.
Sa jeunesse avait été un atout à double tranchant lorsqu’elle entra dans ce milieu obscur baigné de la moiteur de ces alcôves bardées de poufs, de sofas aux motifs orientaux . En effet, à 21 ans les habitués se disputaient cette toute jeune fille débarquant de sa campagne catalane mettant à nue sa fragilité en même temps que son corps. La patronne était satisfaite, sa nouvelle recrue attirait l’œil et par là même l’argent. Elle la couvrit de parures et de bijoux qui, bien qu’ils n’aient pas grande valeur scintillaient comme des apparats de princesse.
Les années passèrent et l’innocence craintive se transforma en résignation, la résignation en une force noire et détachée qui loin de ternir le charisme ensorcelant qui émanait d’elle le renforça attirant sur ses épaules chargées du poids d’un lourd passé la poussière d’étoiles de la gloire. Cette gloire, elle l’aspirait, comme le semblant d’une énergie de vie qui lui permettait de relever la tête lorsque sa solitude lui giflait le visage, certains soirs de désespoir.

Les lendemains seraient-ils meilleurs ? Elena n’y croyait plus depuis bien longtemps. Sa vie se résumait à danser, à coucher sans aucune perspective que celle d’une éventuelle innovation au niveau du spectacle.
Mais une ombre approchait, engouffrant l’Irlande dans un océan de ténèbres qui la terrifiait en même temps qu’elle était fascineée par le tournant que prenait les choses.
Un mage noir rivalisant d’audace et de cruauté allait asservir le pays, purifier ce qu’il appelait la race, le sang au nom de principes qui lui paraissaient totalement absurdes mais qui embrigadaient rapidement une partie de la population.
Déjà de nombreux aristocrates ne voulaient plus coucher avec elle et d’autres filles dont le nom ne commençait pas par Mac quelque chose. Elles étaient impures non seulement par leur statut de prostituées mais aussi et surtout car l’Irlande ne les avait pas vu naître ni elle , ni les pères de leur père.
Indifférente puis révoltée et de nouveau indifférente, Elena avait décidé de ne pas se préoccuper de tout cela, que la guerre éclate, quelque part elle n’attendait que ça qu’un maelstrom de folie fasse chavirer le monde, qu’il les emporte, tous, que la mer vengeresse aspire ce qui devait disparaître.
Que ce tyran maudit ose pointer le bout de son nez, elle n’en avait pas peur, qu’il transforme l’univers en dictature, pourquoi pas. Rien ne saurait l’atteindre, ses peurs, ses démons étaient enfouis ailleurs enfin c’est ce qu’elle pense.
La guerre et l’oppression la ferait-elle se pencher sur les fondements misérables de sa vie de débauchée ou la propulserait-elle sur des sentiers dont elle ignorait encore la constitution , question encore obscure…
/b]
[b]Métier : danseuse et strip teaseuse dans un cabaret


Camp : n’est dans aucun des deux même si elle désapprouve le régime en place



II. Sur vous


Prénom : Shendra
Âge : 24
Un p'ti mot sur vous ? Quelle drôle de question XD
Comment avez-vous connu ce forum ? Par les admins ^^
[/center]
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Lord V. Dubtach
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MessageSujet: Re: Elena Cortés Villanueva   Elena Cortés Villanueva Icon_minipostedMar 1 Avr - 1:11

J'adore ta fiche ! ^^
Et je l'ai lu jusqu'au bout (c'est dire à quel point je l'aime mdr)

Bienvenue, je te valide ! Razz
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