Azgad Drougden
Nombre de messages : 1 Age : 33 Date d'inscription : 12/04/2008
| Sujet: Azgad Drougden Sam 12 Avr - 23:55 | |
| A. Informations de base :Nom : Drougden Prénom : Azgad Date de naissance / âge : 1791, soit 49 ans Père : Muiredach Mère : Yuna Frères/soeurs : Carys Baguette : Bois de houx, 31cm, nerf de dragon. B. Histoire Muiredach, dit Guerrier de la Mer, naquit en Irlande il y a de cela quelques décennies. C’était un bon marchand, réputé pour sa bravoure et son courage, pour cela très respecté d’ailleurs, mais plus par ce qu’il avait été que ce qu’il était actuellement. Il était devenu un homme, presque méprisable, quoique jamais il n’avait volé ou assassiné quiconque, et à cette époque, c’était suffisant pour considérer un homme d’honnête et respectable. Il était d’ascendance irlandaise, des sorciers qui formaient sa famille, depuis la nuit des temps, et quiconque prétendrait le contraire s’octroierait les foudres de cet homme. Et Merlin savait que ce n’était pas le genre d’homme que l’on pouvait se mettre à dos. Autrefois, ce qui lui valut son nom, il était guerrier, un des glorieux guerriers des Mers, qui partaient combattre à travers l’Océan, pour son pays, et certainement également pour son ego, ainsi que sa fortune. Bon nombre de guerriers périrent de son épée, voguant sur les mers, ils ramenèrent des trésors, enrichissant l’Irlande, leurs familles, mais surtout eux, et leur ego, en courageux soldats. Il se maria, pendant ses années de gloire, c’était une très belle femme, sans doute l’une des plus désirée de l’Irlande moyenne, celle dans laquelle il vivait. Yuna s’appelait-elle, elle avait une voix merveilleuse, si bien qu’il était à l’abri des sirènes chaque fois qu’il prenait la mer, nul ne pouvait avoir plus belle voix que celle de son épouse. Cette dernière avait mené une enfance plus difficile, ses parents étaient pauvres, son père travaillait dans les champs, et sa mère dans des lieux beaucoup plus sordides dont la jeune fille fut épargnée, la chance, ou le destin. C’était un tavernier, plutôt charmant, qui avait remarqué sa voix un jour de beau temps, alors qu’il s’était hasardé dans une de ces rues miséreuses pour trouver quelques alcools que l’on ne trouvait nulle part ailleurs. Depuis elle chantait, dans cette même taverne, ne pouvant plus vraiment en partir, étant devenue l’obligée de cet homme. Mais elle ne s’en déplaisait pas, bien sûr, elle se serait volontiers passé des quelques attouchements de certains clients, mais il était ainsi, et tant qu’il n’y avait que ça… Puis le tavernier était assez fier d’elle. C’est dans cette même taverne qu’elle rencontra l’homme de sa vie, un soir qu’il rentrait fièrement d’un nouveau périple. Ils eurent un fils, quelques années plus tard, mais Muiredach ne rentrait que rarement de ses expéditions. Un jour, le voyage ne se passa pas comme prévu, une tempête, il y avait eut plusieurs morts, et grâce au ciel, Muiredach n’en avait pas fait parti, mais cette tempête ne l’avait pas laissé indemne, il y perdit l’usage d’une de ses jambes. Depuis ce temps, il n’eut plus jamais remonté sur un navire. Il ne trouva comme seule responsable que son épouse, qui pourtant n’y était pour rien, mais elle était là, elle était seule à être là, tous les soirs, sur qui il pouvait passer ses nerfs. Ce n’étaient pas des coups qu’il lui adressait, mais les mots suffisaient, parfois, jusqu’à un certains temps. Des insultes auxquelles assistait Azgad, leur fils unique, aussi cinglantes qu’humiliantes, dénigrant la jeune femme sous le regard sévère des deux hommes qui comptaient le plus pour elle : son époux et son fils. Puis elle tomba enceinte, quelques années plus tard, sa santé était de plus en plus fragile, et son état ne lui permettait plus de chanter, alors Muiredach décida de vendre, tout d’abord. Il vendait ce qu’il avait à vendre, quelques œuvres d’arts repêchées par ci par là, sans aucunes valeur apparente que, pourtant, il arrivait à revendre à des prix exorbitants. C’est ainsi qu’il se découvrit un nouveau talent, celui de l’escroquerie. L’enfant ne survécu pas longtemps, à peine quelques mois après sa naissance, c’était assez courrant à cette époque, ça l’est d’ailleurs tout autant aujourd’hui. La vie reprit son cheminement, Yuna chanta de nouveau à la taverne, Muiredach continuait d’escroquer les pauvres gens qu’il croisait, il finit d’ailleurs par ouvrir sa propre boutique, il vendait de tout, des potions, qui fonctionnaient plus ou moins, des œuvres d’Art dont on ne connaissait que rarement la provenance, ou encore des ingrédients pour les potions, plus ou moins licites. Mais les insultes qu’il adressait à l’égard de son épouse vinrent à manquer, ou plutôt à le lasser, car les mots ne manquent jamais, ils se disent et se redisent, se répètent incessamment, tout comme les coups qu’il commença à lui donner. Azgad regardait sa mère se faire violenter par son père, comme une banalité. Malgré qu’elle se soit toujours montrée attentive et aimante envers lui, Azgad ne la voyait que comme une femme, un être faible. C’était la seule façon pour lui de se rapprocher de son père, penser comme lui, méprisant ainsi Yuna. Cette dernière mourra d’ailleurs quelques années plus tard, de désespoir plus que d’autre chose. A l’âge de quinze ans, le jeune garçon dû bien admettre qu’entrer dans l’estime de son père était chose vaine, alors il partit. Il quitta cette maison malsaine, emportant avec lui les idées préconçues de son père, qui avaient déteint sur lui. Il partit avec suffisamment d’argent pour vivre tranquillement, les premiers mois du moins, mais fut rapidement contraint de trouver un moyen de vivre, financièrement parlant. C’est ainsi qu’il fréquenta du monde qu’aucun garçon de son âge, même de sa mentalité, ne devrait connaître. Il passa du statut de l’exécrable garçon, à celui de meurtrier. Il tuait, et on le payait pour, il gagnait beaucoup d’argent, et se faisait une certaine réputation dans le métier. C’est alors qu’il commença à fréquenter des lieux plus sordides les uns que les autres, il y trouvait des femmes, un divertissement singulier, ses tendances perverses l’y guidaient librement. Puis, du côté professionnel, il finit par se trouver bon employé, le gouvernement. Métier : Tueur Camp : MNTR | |
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